La visibilité est réduite à 100 mètres. Sur le pont qui relie les deux rives de l’Angara, la rivière qui coupe la ville en deux, les feux de croisement sont indispensables en plein jour. Soleil rouge à midi, odeur de brûlé qui prend à la gorge et aux yeux, c’est le quotidien des 11 000 habitants de Boguchany, en Sibérie (Russie), depuis un mois. “Personne n’est dans la rue. Les enfants ne jouent pas. C’est une conséquence des incendies et du smog”, déplore un habitant.Les habitants se sentent désemparésDans la ville, il fait -30°C l’hiver. Alors, le mois d’août et ses 25°C était attendu. Les visiteurs désertent les rues et les magasins. Les animaux, désemparés, errent devant la mairie. Le vent faible ne disperse pas la fumée. Les habitants se sentent abandonnés. Les interventions des secours pour éteindre les incendies ont tardé. “Cela fait très longtemps qu’on n’avait pas vu un smog qui reste autant de temps. Cela provoque des toux chroniques chez les enfants”, explique une mère de famille.Le JT

  • JT de 19/20 du mardi 6 août 2019 L’intégrale

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