Le lymphome, une des formes de cancer dont la fréquence augmente le plus, reste mal connu, y compris de certains patients, selon une étude publiée par l’association France Lymphome Espoir à l’occasion de la journée mondiale du lymphome qui se tiendra le 15 septembre 2016.

Le lymphome non hodgkiniens, les plus fréquents touchent les hommes à la soixantaine et les femmes vers 70 ans.

Une méconnaissance des patientsSeuls 70 % des malades en France connaissent le type de

lymphome dont ils sont atteints alors qu’il en existe une soixantaine et 54 % ont compris quelles étaient les caractéristiques du lymphome qui les touche, montre cette étude, réalisée à l’occasion de la Journée mondiale du lymphome, qui a lieu jeudi.

Le nombre de cas en augmentationCe cancer du

système lymphatique, comprend deux grandes catégories. Les lymphomes hodgkiniens, ou

maladie de Hodgkin, sont les plus connus, mais représentent moins de 15 % des cas. Les

lymphomes non hodgkiniens , les plus fréquents (85 % des cas), ont vu leur nombre augmenter de près de 5 % par an au cours des dernières décennies.

Plus de 18 000 nouveaux cas de lymphomes sont diagnostiqués chaque année en France (et environ 256 000 dans le monde), ce qui en fait le

cancer le plus commun chez les adolescents et les jeunes adultes, et le cinquième chez les adultes. Se développant dans le système lymphatique, ils sont responsables de 4 000 décès par an en France.Un diagnostic difficile et des effets psychosociaux à long termeSes causes sont inconnues mais il est admis que certains produits chimiques et des facteurs environnementaux pourraient favoriser son développement, a précisé France Lymphome Espoir, dans un communiqué. Souvent difficiles à diagnostiquer, ce cancer se manifeste par des gonflements des

ganglions, une forte

fatigue ou encore des

démangeaisons permanentes.

Alors que, grâce aux progrès des traitements, le nombre de patients en rémission augmente, leurs préoccupations se portent davantage sur les effets psychosociaux à long terme de la maladie, a souligné l’association créée en 2006.Une maladie qui impacte fortement la qualité de vieSelon l’étude, réalisée auprès de 668 personnes – des patients ou leurs proches -, les deux tiers des patients français ont peur de la rechute, tandis qu’un tiers a connu une modification de son image physique et de ses relations sociales, et près d’un quart (23 %), une dépression ou une baisse de l’estime de soi.Presque la moitié se sentent par ailleurs “plus dépendants” du fait de la maladie, 28 % ayant même déménagé pour habiter avec un proche, et 20 % ont perdu leur emploi ou rencontré des difficultés professionnelles ou scolaires.La publication de cette étude s’accompagne d’une campagne de communication auprès du grand public, avec de trois brèves vidéos mettant en scène l’humoriste Raphaël Mezrahi aux côtés de l’animateur Michel Drucker, ou des comiques Laurent Baffie ou Chantal Ladesou. Les vidéos, les résultats de l’enquête et toutes les activités de la campagne sont accessibles sur le site de l’association France Lymphome Espoir :

http://www.francelymphomeespoir.fr/Click Here: cheap Cowboys jersey