Dans notre pays, 450 000 à 500 000 personnes sont atteintesd’épilepsie. C’est autant de familles qui doivent faire faceà des difficultés médicales, psychologiques etsociales quotidiennes. La crise d’épilepsie fait encore peurà celui qui la voit et isole celui qui la vit. Pour romprecette exclusion, sensibiliser l’opinion et dissiper lespréjugés, la Ligue Française contrel’Epilepsie (LFCE), la Fondation Française pour la Recherchesur l’Epilepsie (FFRE) et les associations (AISPACE, ARPEIJE, BFE,ÉOLE) se sont rassemblées en Comité NationalPour l’Epilepsie et organisent les Journées Nationales del’Epilepsie 2004.
Derrière l’épilepsie se cache en fait une maladieneurologique dont les manifestations sont variées etcomplexes et qui implique l’ensemble du cerveau et peut aboutirà des états plus ou moins sévères : descrises généralisées avec perte de conscienceet violentes secousses aux crises partielles avec mouvementsinvolontaires, absences, troubles du langage et confusion. Dans 60à 70 % des cas, les crises sont bien contrôléespar les médicaments anti-épileptiques. Pour lesautres, la maladie est dite « pharmaco-résistante». Dans ce cas, d’autres solutions thérapeutiques sontrecherchées : intervention neurochirurgicale quand lalésion est bien repérée, stimulation du nerfvague…
Autant que la découverte de moyens thérapeutiques deplus en plus efficaces ou un meilleur dépistage, les maladesont besoin de ne plus souffrir de l’image négative que le« Grand Mal » (épilespiegénéralisée typique avec convulsions) conserveauprès du grand public. Pour aider ces patients, il fautaussi lutter contre leur isolement. Pour ce faire, les associationsappellent à une amélioration de la formation desmalades et soignants, mais surtout une augmentation descapacités d’accueil pour ceux qui ne peuvents’insérer de manière autonome et la mise en routed’une étude épidémiologique descriptive de lasituation actuelle.Source : Communiqué de presse du Comiténational pour l’épilepsieClick Here: New Zealand rugby store